La firme japonaise Fanuc, l’un des leaders sur le marché des fabricants de robots,
organise ses olympiades annuelles en France où croît une pépinière de talents au sein des
grandes écoles d’ingénieurs. Des élèves de Polytech Nancy y ont participé.
Il y a des années-lumière que lesrobots n’appartiennent plus au seul domaine de la science-fiction. Ils font aujourd’hui partie du quotidien en particulier dans le secteur de l’industrie où ils effectuent avec précision des tâches répétitives et parfois compliquées ou encore en milieux dangereux. La firme japonaise Fanuc, l’un des leaders sur le marché des fabricants de robots, ne s’y est pas trompée en organisant ses olympiades annuelles en France où croît une pépinière de talents au sein des grandes écoles d’ingénieurs. C’est le cas à Polytech Nancy qui accède pour la cinquième année consécutive à la finale de ces olympiades ouvertes aux bac + 5. « Nous sommes depuis le début restés dans le top 10. Notre équipe, qui a bénéficié de l’expérience de participants à une précédente édition a été bien préparée. Elle reste sereine pour la suite après les étapes de réalisation d’un avant-projet de cellule robotisée et de confrontation avec d’autres équipes lors d’épreuves pratiques », explique Philippe Dugrain enseignant et tuteur de l’équipe des quatre étudiants issus des filières énergie, mécanique, matériaux et environnement et informatique, automatique, robotique et réseaux. Ils s’appellent Maxence Comandini, Paul Vincenot, Alban Charton et Maeric Debucquet. Ils ont conçu une cellule de production virtuelle à l’aide du logiciel de simulation Roboguide Fanuc et poursuivent leur préparation sur des robots ‘LR Mates’ à l’atelier interétablissements de productique de l’Université de Lorraine. Verdict le jeudi 31 mars à l’issue de la finale qui aura lieu au siège français de la firme japonaise, à Lisses (91) en présence de ses représentants. Au travers de ces olympiades, Fanuc est à l’affût de candidats talentueux à des métiers dont ‘le recrutement est en tension’ estime Philippe Dugrain. Ce dernier espère bien voir l’équipe de Polytech Nancy sur la plus haute marche du podium.